Gude de Villeparisis

Villeparisis est une commune du département de Seine-et-Marne, et limitrophe du département de la Seine-Saint-Denis. Elle compte environ 23,000 habitants.

La ville dispose de certains atouts en termes d’attractivité. Situation géographique à la croisée des A104/N3 et à deux pas des A4/A1 (la ville est ainsi très proche de Marne-la-Vallée, de l’aéroport CDG, et pas très loin de Paris), quartiers rénovés (Vieux Pays, place du Marché), présence de commerces de taille assez importante (Alinéa, Truffaut, agrandissement du Leclerc bientôt), cadres naturels à deux pas (Canal de l’Ourcq, parc de la Poudrière…), vie associative plutôt riche.

Une ville calme, un peu trop parfois… et avec un horizon bâti qui laisse respirer. Bref une ville où il peut faire bon vivre… à condition de gagner sa vie bien entendu, déjà. La dimension première, la question de l’activité économique des individus, et donc aussi celle du territoire, revient toujours au premier plan.

Qualité de vie à Villeparisis

Villeparisis présente un tissu résidentiel majoritairement pavillonnaire, renforcé par plusieurs opérations de logements collectifs récentes autour du Vieux-Pays. La part de ménages propriétaires avoisine 51 %, niveau légèrement inférieur à la moyenne départementale, tandis que l’offre locative sociale dépasse 29 % du parc grâce à un Plan local de l’Habitat intercommunal actif. L’indice de vitalité économique profite de la proximité de la zone aéroportuaire de Roissy-CDG : de nombreux habitants occupent des emplois logistiques, aéronautiques ou tertiaires, accessibles en quinze minutes par la D212 ou la ligne B du RER. Les déplacements doux s’intensifient grâce à la piste cyclable du Canal de l’Ourcq, axe sécurisé reliant Porte de la Villette en une trentaine de minutes. Sur le plan environnemental, l’air bénéficie d’une circulation des masses d’ouest et d’un couvert végétal structuré par le Parc forestier de la Poudrerie, véritable poumon vert régional de 137 ha situé à moins de deux kilomètres. Les équipements publics comptent une médiathèque Elsa-Triolet entièrement rénovée, un centre culturel Jacques-Prévert doté d’une salle de spectacles modulable de 596 places et un complexe sportif Auguste-Delaune réunissant terrain d’honneur, piste d’athlétisme et gymnase. L’offre éducative intègre dix-huit écoles, trois collèges et un lycée polyvalent accueillant des sections d’enseignement général, technologique et professionnel. Les temps de trajet domicile-travail restent maîtrisés : l’enquête mobilité régionale de 2024 relève une médiane de 35 minutes vers Paris intra-muros. Enfin, les services de santé s’appuient sur quatre maisons pluridisciplinaires et une clinique vétérinaire, complétées par le centre hospitalier intercommunal de Montfermeil à douze kilomètres.

Que voir et que faire à Villeparisis

Le patrimoine bâti livre peu de monuments antérieurs au XIXe siècle, mais la ville propose un ensemble d’activités culturelles et de loisirs varié. La promenade emblématique longe le Canal de l’Ourcq : ancienne voie d’acheminement du bois et des céréales vers Paris, il offre aujourd’hui un itinéraire aménagé pour les cyclistes et randonneurs vers la capitale ou vers Claye-Souilly. Non loin, le Parc forestier de la Poudrerie, aménagé sur les friches d’une poudrerie impériale fondée en 1865, déploie sa mosaïque d’habitats forestiers, prairiaux et humides ; des visites guidées retracent l’ingénierie des poudres noires, l’architecture militaire et la biodiversité locale. La médiathèque Elsa-Triolet anime expositions, ateliers numériques et festivals littéraires, tandis que le centre culturel Jacques-Prévert programme théâtre contemporain, humour francilien et concerts associant l’école de musique municipale. Les amateurs de sport assistent aux rencontres de l’Union Sportive Municipale de Villeparisis ; son équipe fanion évolue au Stade Auguste-Delaune en Régional 3 et réunit régulièrement plusieurs centaines de spectateurs. À l’échelle métropolitaine, des excursions s’effectuent facilement vers le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget (15 min en voiture) ou vers Disneyland Paris, situé à 23 km par l’A104. La programmation estivale " Les Mercredis de l’Été " transforme le parvis de la mairie en scène éphémère dédiée aux arts de rue, au cinéma en plein air et aux marchés gourmands. Les infrastructures de plein air comprennent également une base nautique légère sur le plan d’eau de l’ancienne sablière et plusieurs parcours santé en forêt.

Infos insolites sur la ville

Villeparisis recèle une série d’anecdotes peu connues. Honoré de Balzac y vécut durant son adolescence chez sa sœur Laure, expérience immémorialisée par un parc qui porte désormais son nom. Le 20 juin 1791, la famille royale en fuite vers Varennes s’arrêta dans une auberge locale ; un louis d’or à l’effigie de Louis XVI y aurait trahi l’identité du souverain selon la tradition orale conservée par l’association d’histoire municipale. Dans le domaine artistique, la commune a vu naître le peintre Denis Bergeret (1846-1910), auteur de nombreuses scènes rurales, ainsi que le plasticien Victor Vasarely qui séjourna dans l’ancien quartier de Villers lors de ses premières recherches optico-cinétiques. La scène musicale contemporaine est représentée par le rappeur Da Uzi (Aurélien Cotentin) dont plusieurs textes évoquent le secteur du Vieux-Pays. Parmi les événements marquants, l’explosion d’un wagon de munitions en 1933 sur la voie de triage de Mitry-Claye souffla des vitres jusqu’à la place Pietrasanta ; l’incident accéléra la sécurisation des convois ferroviaires d’explosifs dans toute l’Île-de-France. Plus récemment, le site logistique installé sur la ZAC du Puits-Blain est devenu l’un des principaux hubs de distribution urbaine pour la vente en ligne, employant plus de 800 personnes lors des pics saisonniers. Côté toponymie, plusieurs historiens attribuent le nom Villeparisis à de premiers agriculteurs parisiens installés au V-VIe siècles, hypothèse confortée par des chartes carolingiennes évoquant un " villa Parisiaca ". Enfin, un club d’astronomie amateur installé au lycée profite de la faible pollution lumineuse orientale pour organiser des nuits d’observation publiées dans la revue " Astronomie en Seine-et-Marne ".

 

Infos diverses

image.jpg